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 L'histoire du réseau de 1825 à aujourd'hui, en quelques mots...

 

Depuis le début du XIXème siècle, les transports en commun ont une place à part dans l’histoire de Nantes et son agglomération. Des premiers omnibus tractés par des chevaux, jusqu’aux plus récent matériel autobus propulsé au gaz naturel ou sur mode hybride, propre, à l’image d’un tramway circulant grâce à la fée électricité, l’évolution des réseaux de transports urbains n’aura jamais cessé et aura laissé une empreinte certaine dans le cœur des nantais.

Au sein de la Venise de l’Ouest, les réseaux et les entreprises se sont succédé et les matériels ont évolué.

Il y eut les premières navettes au départ du quai des Salorges et à destination des bains publics du quartier de Richebourg, mis en place par leur gérant, Stanislas Baudry : c’était en 1826.

 

L’avènement du tramway à air comprimé en 1879, puis des motrices électriques tirant des remorques dès 1913, permet à la ville de maintenir une croissance fulgurante de son réseau ferré, géré par la compagnie des tramways nantais. Du Pont du Cens à Pont Rousseau, de Zola aux Batignolles, le maillage est conséquent.

Le garage des tramways se situe alors à la Morrhonnière.

 

  

Si les premiers autobus circulent à partir des années 20, ils remplaceront en masse les trams après la seconde guerre mondiale dont Nantes a énormément souffert. Des matériels français prennent le relais et le pneu remplace le fer : c’est l’âge d’or des bus Chausson, plus particulièrement dès la fin des années 50.

 

Naît ensuite la célèbre Compagnie Nantaise de Transports en Commun, encore connue sous le sigle C.N.T.C. par les plus anciens nantais. Les bus sont tout d’abord colorés de bleu et de jaune, puis le rouge et gris s’étend sur les véhicules plus modernes acquis à partir de 1967. Le réseau s’étend au-delà du territoire nantais avec la naissance de liaisons vers Rezé et Saint Herblain. D’autres communes sont également desservies au fil des années, comme Indre, Couëron ou encore Saint Sébastien sur Loire.

 

 

1976 : exit la C.N.T.C., bienvenue à la STAN,  qui sera à son tour remplacé par la SEMITAN en 1979. Entre temps, les premiers bus articulés sont entrés en service et se retrouvent peu à peu englués dans une circulation automobile toujours plus dense.

 

 

Les changements d'opérateurs de transport ont bouleversé le réseau, notamment au niveau de l'identité visuelle. Durant plusieurs années, particulièrement de la fin des années 70 jusqu'au milieu des années 80, plusieurs livrées sont visibles : des bus aux couleurs différentes se côtoient.

 

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Une étude est menée à la fin des années 70, et la municipalité tente un pari jugé alors surréaliste : la réinsertion du tramway à Nantes.

Tout s’accélère dès le début des années 1980 : la future première ligne provoque des travaux d’est en ouest. Des travaux qui seront interrompus durant plusieurs mois après le changement de municipalité de 1982, mais qui, de par la trop grande avancée du chantier, se poursuivront jusqu’en 1984, année de réception des rames Alsthom à la robe blanche et aux bandes vertes du nouveau réseau TAN. Entre temps le siège social déménage de la Morrhonnière vers Dalby, le long de la future ligne de tram.

7 Janvier 1985 : la ligne 1 relie tout d’abord le centre-ville et Commerce à la Haluchère. Elle s’étend en Février vers Bellevue.

 

  

La croissance du réseau TAN et de l’entreprise est fulgurante : plusieurs nouvelles lignes, dont certaines sous-traitées à d’autres sociétés de transport, sont sur les routes pour rallier les communes extérieures et l’aéroport. Le parc roulant se modernise avec la transformation et la rénovation lourde des autobus de type O 305 : c’est « l’opération GX 44 ». 179 bus sont ainsi traités de 1986 à 1991.

 

  

En 1989, la ligne 1 est prolongée et dessert le stade de la Beaujoire. Fort du succès du tramway, la deuxième ligne est sur les rails à la rentrée 1992 et les rames, rallongées, deviennent accessibles aux personnes à mobilité réduite. A terme elle relie Rezé à Orvault par le campus universitaire.

 

  

L’accessibilité au transport pour tous se développe avec de nouveaux autobus à plancher bas acquis à partir de 1995.
Aussi, à partir de 1997, le réseau passe aussi par l’eau avec la création d’une navette fluviale sur l’Erdre pour une traversée entre les rives ouest et est.

De Plaisance à Hôtel Dieu, la troisième ligne de tramway est en service à l’aube du XXIème siècle, marqué également par le prolongement vers l’ouest de la ligne 1 et l’arrivée d’une seconde génération de rames : les Incentro.

Les autobus au gaz naturel envahissent les lignes urbaines et remplacent peu à peu les bus standards GX 44 et articulés O 305 G et GX 187 vieillissants.

 

 

Le réseau de tramway le plus long de France poursuit son extension : au printemps 2004 la ligne 3 atteint le Sillon de Bretagne, pendant que la ligne 2 réalise une percée au sud vers Bouguenais à la rentrée 2005.

Après de longs travaux, le bus à haut niveau de service s’élance vers l’entrée de Vertou : en Novembre 2006 le Busway est en marche, c’est la ligne 4.

 

  

Le réseau TAN actuel, fort d’une soixantaine de lignes d’autobus, de tramway et de bateaux, dessert les 24 communes de l’agglomération nantaise grâce à près de 620 véhicules, sans oublier les quelque 1100 conducteurs de la SEMITAN et plus de 500 chez les affrétés. Les derniers projets lancés, tels que la mise en route des premières lignes estampillées Chronobus, la réception des rames de troisième génération et les futurs autobus bi-articulés électriques pour le Busway, viennent agrémenter l’histoire déjà riche du réseau de transport.

 

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2023, un nouveau nom apparaît : Naolib. Au revoir la marque TAN, le nouveau nom du réseau nantais - lancé par Nantes Métropole - entre en vigueur le 28 août 2023 et regroupe toutes les mobilités : transports en commun, parkings, vélos en libre-service. Le déploiement n'est cependant que progressif et prendra plusieurs mois avant de voir disparaître définitivement le nom historique de près de 40 ans. Fort heureusement, il restera toujours les véhicules historiques préservés pour honorer la mémoire de cette grande période.

 

 

 

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